« Je voulais faire un métier où je créais quelque chose, où je faisais naître quelque chose de concret. »

VivaTech en 2022, c’est plus de 91 000 visiteurs,  400 millions de personnes touchées, plus de 3 milliards de vues sur les différents réseaux sociaux, une audience sur la chaîne VivaTech News à plus de 4,3 milliards de personnes. Ces résultats, c’est la fierté de Caroline Roullet, Chief Marketing Officer chez VivaTech, et de son équipe.

Depuis 2018, Caroline Roullet pilote la stratégie marketing et communication de cet événement connu et reconnu dans le monde de la tech. Avec son équipe, ils sont la caisse de résonance qui permet de porter le projet à travers le monde, rendre la tech accessible au plus grand nombre et éduquer sur les enjeux actuels.

Caroline Roullet, experte en marketing et en digital depuis près de 15 ans, a découvert et adoré le mélange entre le côté analytique et créatif qu’offrait le marketing lors de ses premiers stages dans la grande consommation. C’est en 2008, en pleine crise, qu’elle découvre les prémices du digital par le biais d’une start-up. Elle a fait ses preuves dans le domaine en apprenant à coder, en travaillant avec des développeurs, bien que le contraste soit rude par rapport à ces précédentes expériences. Elle y a découvert le marketing digital, qui lui a permis d’innover, d’apprendre et comprendre comment marchait les nouvelles technologies et de développer une forte agilité.

Et depuis, elle n’a plus jamais quitté le digital ni les nouvelles technologies.

Après 12 ans dans la data, Caroline Roullet rejoint VivaTech alors que l’événement existe depuis 2 ans et est encore loin de ce qu’il est aujourd’hui.

« J’ai été séduite par le projet parce qu’il avait une vraie utilité. On faisait bouger les choses et ça me plaisait d’avoir un rôle actif et des moyens d’action pour soutenir un écosystème et des projets à forte valeur ajoutée.  […]. C’est aussi la force du collectif qui m’a séduite, j’ai eu la chance d’avoir une équipe incroyable, composée de gens brillants qui venaient d’univers très différents. La force de VivaTech c’est que les équipes ne viennent pas de l’événementiel mais de domaines très variés, qui ont tous leur expertise, qui sont jeunes et qui ont plein d’idées, de bonne volonté. »

En 2018, c’est une petite équipe de 20 personnes qui construit de grands projets. Aujourd’hui, l’équipe s’est agrandie, nous sommes plus de 50, et on travaille toujours aussi bien en collaboration avec le groupe Publicis et le groupe Les Echos - Le Parisien.

« Pendant 4 jours, nous arrivons à rassembler dans un même lieu tout un ensemble de personnes, des innovateurs, des responsables de la tech, des leaders, des penseurs, des chercheurs, pour les faire réfléchir et interagir sur des sujets de technologie et d’innovation. On leur permet de mettre en place des partenariats, de lancer des initiatives; on aide aussi certaines levées de fonds. Nous sommes un facilitateur, une sorte de catalyseur et nous apportons des solutions dans un contexte très business avant tout mais nous visons aussi à réfléchir durablement ensemble sur le contexte actuel et à venir. »

Et VivaTech ne se limite pas uniquement à des enjeux business. Les ambitions vont au-delà avec la volonté d’ouvrir la technologie et les innovations au grand public. Ce sont des sujets présents dans le quotidien de chacun et dont la nouveauté fait parfois peur. Le challenge est de briser ces craintes en apportant un côté éducatif et permettre plus de transparence.  Cela s’appuie également sur les réseaux sociaux.

« Nous avons la volonté d’ouvrir la tech au plus grand nombre, et les réseaux sociaux sont un des moyens de toucher les jeunes technophiles qui sont intéressés de mieux comprendre les enjeux actuels. On joue aussi un rôle éducatif. Par exemple, tout le monde a déjà parlé des NFT mais tout le monde ne sait pas ce que c’est. On en profite pour éduquer, renseigner.»

Cette volonté de faire découvrir et d’initier vient de l’envie constante de VivaTech de faire évoluer l'événement.

« Notre modèle est en train d’évoluer vers quelque chose de très hybride. Des retransmissions, tout un flux d’informations et une partie digitale sont proposés à ceux qui ne peuvent pas se déplacer, dans l’idée de rendre la tech accessible au plus grand nombre. »

En parallèle de l’événement principal qui se tient à Porte de Versailles, VivaTech permet aux exposants de proposer des petits événements internes pour favoriser les rencontres business et organise lui-même des rendez-vous dans tout Paris…

« Au sein de VivaTech il y a plein d’événements privés - des déjeuners, des dîners, des soirées… Il y a même une rue que l’on privatise avec des bars où les investisseurs peuvent rencontrer des start-ups dans un contexte plus convivial. Nous voulons créer de l’engouement et un dynamisme au sein de l’écosystème. VivaTech ce n’est pas 4 jours dans 1 lieu clos, c’est tout Paris qui bouge et qui maximise le business. Nous faisons venir plus de 30% de visiteurs internationaux, c’est l’occasion de les faire rencontrer nos talents européens, d'échanger et de développer un réel lien avec eux. »

 Et pour pouvoir monter un évènement incontournable, VivaTech est convaincu qu’il faut être constamment à jour sur les dernières tendances et les grands changements technologiques. Lorsque que l’on a commencé à évoquer le Web3, il n’y avait rien d’assez grand pour en parler massivement. Cela nécessite une réelle expertise interne afin que les équipes soient constamment informées des innovations et puissent mettre en avant ces technologies de rupture. 

« On se doit de suivre les tendances et évolutions en continu pour toujours être pertinent. Cette curiosité constante est aussi ce qui fait que j'adore mon métier. Notre équipe éditoriale est une vraie force selon moi. C’est une sorte de banque de connaissance infinie de tous les sujets actuels et à venir. Ce n’est pas uniquement tech, c'est aussi sur l'évolution de l'écosystème des start-ups, géopolitique, de comment ça se passe entre l'Europe et l'Asie - les US…. »

Mais organiser un évènement aussi important, cela a des conséquences. En interne, c’est une problématique constante de savoir comment réduire l’impact écologique et améliorer les conditions sociales. Cela commence par proposer des conférences hybrides, pour permettre aux intéressés à l’international de pouvoir suivre l’événement tout en étant à distance, jusqu’à la mise en valeur de certaines actions par le biais des équipes de communication. Et Caroline Roullet y tient.

« Ce que je fais et ce sur quoi je communique, c'est aussi l'aide sur l'inclusion, sur le soutien d’associations aux idées hyper riches. J'essaye de les mettre en avant parce que je sais que ça va les aider et ça va les porter. C'est incontournable de jouer un rôle impactant, on le fait à notre échelle, au maximum, du mieux qu’on peut, individuellement mais aussi au niveau de l’événement. »

 Aujourd’hui, les enjeux de VivaTech sont de continuer à voir plus grand, plus loin et d’impacter les générations futures.

« L’objectif à mon arrivée, c’était de faire de VivaTech une référence chaque année. Après avoir passé les premières années un peu précaires et la période Covid, on a stabilisé les choses en faisant de VivaTech un événement tech et startup incontournable en Europe. Maintenant, on continue à développer notre marque, nous souhaitons que VivaTech devienne quelque chose de plus grand qu’un événement. Nous restons challengeur dans notre approche et je pense que c'est plus sain de rester modeste sur nos réussites pour toujours mieux rebondir. »

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